L’obtention des cartes d’identité et extraits de naissance biométriques constitue toujours un casse-tête pour les citoyens malgré les multiples campagnes de sensibilisation. Pour atténuer leur souffrance, la société civile se joint à I ‘Agence Nationale de Lutte contre la Corruption pour faire le constat.

Pendant ces missions de sensibilisations, les agents de l’ANLC et les membres de la société civile ont constaté que les tracasseries dans l’obtention de ces documents persistent encore. Les agents enrôleurs ont profité de cette mission pour rappeler les promesses qui leur ont été faites pour le payement des primes. Des promesses qui sont restées lettres mortes jusqu’ici. Les machines pour la saisie et la validation sont insuffisantes pour effectuer le travail. Le fait que les reçus soient validés que 72 heures après paiement à la banque constitue un autre souci auxquels citoyens et agents sont confrontés.

Les agents des mairies et commissariats se plaignent aussi des difficultés liées au non­ paiement des ristournes depuis près de trois ans. La situation empire et ils tirent leur épingle du jeu, en proposant des montants supplémentaires pour l’obtention des documents administratifs. À la commune de Ratoma par exemple, certains citoyens ont déposé leur demande d’extraits de naissance depuis le mois de décembre dernier sans suite. Les missionnaires ont pu aider certains derniers à obtenir leurs extraits.

Ces informations sont remontées aux responsables de l’Agence, en vue de prendre des dispositions idoines pour la suite de la série de sensibilisation ANLC- Société civile dans les autres services ciblés par la campagne.

Le même exercice s’est tenu simultanément dans les sept régions administratives du pays. Le constat reste pratiquement le même qu’à Conakry.