L’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et de Promotion de la Bonne Gouvernance, a récemment lancé un outil novateur de traçage des taxes et redevances issues de l’exploitation minière dans la région de Boké. Cette initiative vise à renforcer la transparence dans la gestion des ressources minières et à promouvoir une gouvernance plus responsable dans le secteur.
Le projet financé par le programme des Nations Unies pour le développement a été exécuté par l’ANLC-PBG à travers ses départements digitalisation des systèmes d’informations et gouvernance, éthique et intégrité. Son déploiement va révolutionner la gestion des ressources minières dans la région selon M. Mohamed Konaté secrétaire exécutif adjoint de l’institution « cet atelier est l’aboutissement d’un effort consenti par l’Agence Nationale de Lutte contre la corruption qui a été appuyée par le PNUD. Cet outil va permettre de comprendre les mécanismes de gestion des ressources issues de l’exploitation minière ».

Pour cette première phase, la région de Boké est la zone concernée « cet outil va contribuer à l’amélioration des relations entre les citoyens et les sociétés minières. L’outil permettra à chaque entité concernée d’entrer en possession de ce qui lui revient de droit et ainsi les collectivités bénéficieront de ce que leur confère le code des collectivités locales » a précisé Madame Sow Aissatou Bella Barry responsable du département digitalisation des systèmes d’informations. Au programme des Nations Unies pour le développement, on se dit satisfait du travail accompli par les cadres de l’ANLC-PBG. Le

représentant de l’organisation des Nations Unies à la rencontre a rappelé l’origine du projet « l’idée de financer l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption pour mettre en place un outil de traçage des taxes et redevances minières, c’est un financement du PNUD qu’on appelle Trac 2 donc l’idée c’est de chercher à faire bénéficier le meilleur possible de l’exploitation minière aux citoyens. Boké étant une zone par excellence d’exploitation minière, nous avons ciblé Boké et Boffa comme phase expérimentale. Et si ça marche, nous comptons faire une mise à l’échelle en tirant les leçons de la phase expérimentale, pour pouvoir toucher d’autres structures, d’autres collectivités, d’autres régions étant entendu que la finalité c’est le développement des collectivités et la bonne gestion des ressources issues de l’exploitation minière ».Plusieurs directions et entités du ministère des mines et de la géologie et celui de l’administration du territoire ont été impliquées dans tout le processus de mise en œuvre de cet outil novateur.