La Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la Corruption s’est réunie pour aborder divers sujets inscrits à son ordre du jour. Parmi ces points, figure l’examen de l’application du chapitre IV de ladite Convention. Cette étape vise à tirer des enseignements, partager des bonnes pratiques et examiner les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce chapitre. De plus, un débat s’est tenu pour discuter de la manière de promouvoir l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en vue de renforcer l’application de la Convention.

Un autre point crucial de l’ordre du jour a porté sur l’élaboration de lignes directrices non contraignantes ayant pour objectif de renforcer la coopération internationale et multilatérale. Cette initiative vise à améliorer la prévention de la corruption, sa détection, ainsi que les enquêtes et les poursuites en la matière, notamment au sein des institutions d’urgence et lors des phases de riposte et de relèvement en cas de crise.

M. Mohamed Konaté, Secrétaire exécutif adjoint de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption, a pris la parole pour présenter les progrès réalisés par la Guinée dans le domaine de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance depuis le 5 septembre 2021. Il a notamment évoqué les actions entreprises par le gouvernement de transition, telles que la relance de l’ANLC-PBG, qui a permis la restauration de l’agence sur l’ensemble du territoire national. De plus, il a mentionné la création de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) ainsi que l’opérationnalisation de l’Agence de Gestion et de Recouvrements des Avoirs Saisis et Confisqués (AGRASC). M. Konaté a également exposé les avancées dans le domaine du recouvrement des avoirs saisis. Les travaux de la session se poursuivent normalement depuis la capitale autrichienne, Vienne.